Souffrances d’enfants : ça suffit !

En 2003, le Ministère a initié une vaste campagne d'information pour encourager les signalements d'enfants en souffrance. Le changement de comportement attendu est encore loin d'être entré dans les faits.




Savez-vous qu'en France:


   ⇒ 600 enfants par an meurent de maltraitance. 

   ⇒ Selon Claire Brisset, précédente Défenseure des Enfants «
70 % des plaintes pour viols de mineurs échappent à toute poursuite »

Il ne faudrait plus :

    ► que le premier signalement concernant un enfant qui souffre soit celui du médecin légiste (après le décès de l'enfant)...

    ► que des signalements effectués par des professionnels (médecins généralistes, gynécologues, pédopsychiatres, enseignants, puéricultrices,...) soient ignorés et classés sans suite par la justice.

    ► que ces professionnels se sentent menacés ou méprisés lorsqu'ils effectuent un signalement. La loi actuelle les oblige à signaler dès qu'ils constatent ou suspectent une maltraitance.

    ► que des signalements effectués par de simples citoyens subissent le même sort . Toute
présomption de souffrance doit être prise en compte.

    ► que sous prétexte qu'un parent sur quatre mentirait lorsqu'il dénonce des sévices sexuels perpétrés par l'autre parent, trois sur quatre ne soient pas entendus. Il faut savoir que les agressions sexuelles perpétrées sur des enfants sont à 80 % le fait d'un proche, et que bien peu sont retenues par la justice.

    ► que les enfants aient à subir l'impossibilité pour la justice d'obtenir des preuves formelles de la culpabilité de l'auteur de maltraitance.
Le doute ne doit pas conduire à condamner l'enfant à subir d'autres sévices. Par contre, trop de parents (le plus souvent des mères) sont condamnés pour ne pas respecter un droit d'hébergement qui traumatise leur enfant..

    ► que des enfants soient arrachés au milieu ( familial ou d'accueil) dans lequel ils sont heureux.

On a trop tendance à privilégier un très utopique et idéologique intérêt supérieur de l'enfant au détriment d'un droit tout simple au bonheur et à l’équilibre.

    ► que la parole des enfants ne soit pas systématiquement recueillie conformément à la ratification par la France de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant , ce qui est trop souvent le cas aujourd’hui.

    ► Il ne faudrait pas davantage que les avis donnés par des travailleurs sociaux à la compétence mal définie
prévalent sur les expertises et signalements des autres professionnels hautement qualifiés ni que les juges les privilégient dans leur décision.


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