Appel

APPEL  AUX  RESPONSABLES POLITIQUES


     Pour que le législateur fasse en sorte que la France ne soit plus au bas du classement effectué par l’OCDE (17ème rang /21 pays développés – Rapport Innocenti sur le bien-être des enfants dans les pays riches.)
 
      ♦ Pour que la Justice ne confonde pas son indépendance en tant qu’institution avec un droit que s’arrogent quelques magistrats de dysfonctionner impunément. La grande majorité des juges travaillent avec beaucoup de conscience professionnelle. Mais la justice qui concerne les enfants n’est pas la simple application d’une législation et d’une jurisprudence. La souffrance d’enfant n’a que peu de rapport avec un conflit concernant un mur mitoyen ou des loyers impayés. Le préjudice moral et physique que subit un enfant, les souffrances qui sont les siennes et celles de ses proches sont d ’une autre nature, infiniment plus traumatisante. Elles concernent les êtres au plus profond d’eux-mêmes. Trancher à coup de glaive, comme ne l’aurait pas fait le roi Salomon, c’est agir d’une façon bien inhumaine.
 
      ♦ Pour que les Juges ne s’en remettent plus aveuglément à des travailleurs sociaux qui se voient ainsi investis d’un pouvoir exorbitant fondé sur des compétences qui ne sont souvent pas les leurs. Ainsi, que les avis d’experts psychiatres mandatés soient balayés d’un revers de main au profit de rapports psychologiques ou psychiatriques émanant de non spécialistes constitue un des dysfonctionnements majeurs de la justice familiale. L’ensemble des travailleurs sociaux jouent certes un rôle très important dans la protection de l’enfance mais on observe trop de dérives idéologiques, d’auto proclamation d’infaillibilité : les juges reçoivent leurs rapports comme si ces travailleurs étaient assermentés et que leur parole ne devait pas être remise en doute, même quand la fausseté de certaines affirmations est prouvée et attestée. 

      ♦ Pour que la violence conjugale soit prise en compte par la justice (ce qui n’est pas prévu dans la loi de2002, la ministre d’alors s’y étant opposée). Les enfants qui voient l’un de leurs parents battu sont en grande souffrance et risquent fort, devenus adultes, de reproduire cette violence.
 
      ♦ Pour que la violence sur enfant soit prise en compte et entendue. Les signalements de professionnels, les déclarations des enfants sont dans la très grande majorité des cas écartés laissant les victimes en souffrance avec le sentiment qu’on refuse de les entendre.




 

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