Avocats




                     QU'EST-CE QU'UN BON AVOCAT?


Pour peu que le juge veuille les écouter, leur rôle est prépondérant. Un ministre de la justice à qui il était relaté une situation de violence conjugale sur parent et enfant a déclaré publiquement : « les victimes n’ont quà se prendre un bon avocat ».

Qu’est-ce qu’un bon avocat de parent ?

L’AVPE a la chance d’avoir recours à de bons avocats qui, au-delà de leurs compétences juridiques, se définissent eux-mêmes comme ceux qui vont apporter au juge les meilleurs arguments pour faire en sorte que la décision qui sera prise pour l’enfant soit la plus favorable à son équilibre et à son développement.

Il va de soi qu’un bon avocat agit d’autant mieux qu’il a en face de lui (à côté !) un autre bon avocat qui obéit à la même déontologie. Il ne s’agit pas de faire gagner tel ou tel parent. L’enfant n’est pas une marchandise.

En justice familiale, très souvent le juge attend des avocats qu’ils opèrent une sorte de médiation pour apaiser la situation et permettre aux père et mère d’exercer de façon apaisée leur responsabilité parentale.

>>>>> N’est pas un bon avocat :
► Celui qui invente des stratégies et des machinations pour infléchir la décision du juge.
► Celui qui prétend se spécialiser (faire son fonds de commerce !) du diagnostic de maladies psychiatriques (comme le SAP) pour contrer les expertises des psychiatres officiels et mandatés. Que de compétences auto-proclamées qui devraient relever d’un exercice illégal de la médecine. Quand les psychiatres oseront-ils porter plainte contre de tels mystificateurs ?
► Celui qui ne connaît pas son dossier et vient au jugement avec sa seule facture. (on a vu ça !)
► Celui qui s’impose par un réseau relationnel qui fausse l’impartialité de la justice. Celui-là affiche une très grande certitude de ce que sera la décision du juge. Il est des cas troublants.

L’avocat de l’enfant :

• Il peut être choisi par les parents (ou l’un d’eux) pour l’assister lors des auditions prévues par l’article 388-1 de la loi.
S’il établit un bon contact avec l’enfant , s’il est animé d’un désir réel de l’écouter, il pourra ensuite éclairer les parents et le juge. Mais ce dernier n’est pas obligé de l’entendre et préfère parfois s’en remettre
à un travailleur social (psychologue, éducateur) dont l’impartialité peut être plus fragile et l’attitude, les propos, mal reçus par l’enfant qui ne se sent pas vraiment représenté .
• N’est-il pas plus difficile d’’être un bon avocat quand on est désigné comme personne ad hoc par l’institution? L’écoute et la défense de l’enfant sont-elles alors optimales ?
• Peut-t-on être un bon avocat :

► quand on connaît à peine l’enfant et que l’on se fie surtout aux rapports des travailleurs sociaux?
► Heureusement, l’expérience prouve que tôt ou tard l’avocat (déontologie oblige) s’affranchit des contraintes réelles ou subjectives de l’institution qui l’a désigné pour reprendre la défense objective de l’enfant. Mais il lui faut bien du temps pour appréhender la situation réelle et l’enfant aura le temps de subir bien des souffrances.


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