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VICTOR : LA DESCENTE EN ENFER
Créé le 07/12/2012

Un viol incestueux signalé car suspecté par des enseignants. Une maman qui veut protéger son enfant. Un classement sans suite sans aucune investigation de la part du procureur. En attendant d'être envoyé chez son père, le petit de 5 ans est placé dans un foyer où il tombe malade et dépérit.


 VICTOR

Mère  : docteur en Physique
Père : Ingénieur

Février 2008
: naissance de Victor

Mars 2008
: plainte de la mère pour coups

Octobre 2008
: séparation des parents.
Le JAF ordonne un DVH classique pour le père et une expertise médico-psychologique. En attendant le jugement pour violence et le résultat d’expertise, la mère n’accepte les entrevues du père et de l’enfant que sur une aire de jeu (espace « protégé »)

Novembre 2008
: le père est reconnu coupable de violence conjugale.

Juin 2009
: résultats de l’expertise :
L’expert écrit :
>l’enfant peut aller chez son père »;
>Mr … « Ce qui domine chez lui, c’est la timidité dans les rappports sociaux, la rumination, les troubles de la sexualité. Pour ces personnalités, ce sont  les états amoureux, ces moments fondamentaux qui posent la question de la coexistence à autrui, qui sont propres à réactiver l’angoisse, et parfois la ritualisation des comportements. »

Juillet 2009
: la JAF maintient le DVH mais limite les vacances d’août à une semaine.

Août 2009
: l’enfant revient avec une ecchymose sur la colonne vertébrale et un déplacement de vertèbre (L1D12)

Le DVH continue à être exercé mais la mère note :
« Je remarque des changements du comportement et surtout de l’état de santé de
Victor.
L’enfant revient de chez son père chaque fois malade. Il est très perturbé, le regarde
vide, perdu dans l’espace, se met dans le coin, ne mange plus. Lors du bain, il met ses jambes écartées sur les bords de sa petite baignoire, il demandait chaque soir de lui mettre de la crème aux fesses après le bain, et en montrant l’anus il répète : « papa,
pipi, bobo ». Il commence d’avoir des troubles du sommeil, des problèmes avec le pot, des constipations, des réveils nocturnes et cela continuait pendant 3-4 jours après
chaque visite chez son père. Suite au conseil du pédiatre, j’amène Victor chez le psychologue à l’IPSO (Institut psychosomatique de Paris, 13ème arr.) à partir le mois
de janvier 2010.

Février 2010
: La mère rapporte :« Un dimanche soir, encore après son bain, lorsque je mets des couches à mon fils, il s’enfonce lui-même de la crème dans les fesses, en
disant que papa lui fait comme ça. Je me dirige vers l’hôpital, ils me conseillent d’aller au commissariat pour faire une déclaration. »

La plainte est classée sans suite
. L’argument principal donné à la mère: « vous êtes en instance de divorce, donc vous faites cela pour réussir la divorce . »
A partir de ce moment la mère prend l’initiative de rencontres essentiellement durant
les séances de « bébé nageur ». Le père porte plainte sur plainte pour non représentation d’enfant.

Vacances de Pâques 2010
: l’enfant va chez son père qui a un important herpès. Au retour, Victor dit à sa mère « que son père prenait son sexe dans sa bouche et qu’il l’oblige à sucer le sien ». L’enfant a contracté une forme grave d’herpès, des boutons
(vésicules) partout sur le corps y compris un herpès de l’œil. Il est suivi par l’ophtalmologiste. Tout est noté dans son carnet de santé par le pédiatre et l’ophtalmologiste.

Juillet 2010
: Victor passe le mois entier chez son père . La mère n’a aucune
nouvelle de son fils. Victor rentre à la maison le 2 août malade, avec de la fièvre, il tousse, et ne parle presque pas. Il faut préciser, que Victor est habitué aux deux langues. Depuis la rentrée des vacances de chez son père, il a arrêté de parler en dehors de la maison et il ferme sa bouche avec sa main.
La nourrice dit « qu’il est terrorisé chaque fois qu’il voit un homme ». Sa mère le
constate aussi.
Victor a perdu l’ appétit, il a arrêté de boire du lait, il se plaint tout le temps de son
père, il pleure. Sa toux devient chronique résistant même à la corticothérapie.

Septembre 2010
: rentrée à l’école. Sa mère rapporte de nouveaux comportements :
« Lorsque je dis « bonne nuit » à Victor, je l’embrasse sur la joue. Il me dit : « tire la langue et met une fraise ou un chocolat sur ta langue ». Après quelques jours, il me
pose la question :
« Marcel (son copain) aussi mange la langue de son papa ? »
Quand je lui dis que personne ne fait comme cela, il me répond que c’est son papa qui fait ça avec Victor. Il dit aussi que « dans la douche où il était avec son père, il a vu un serpent noir et brun qui l’a piqué dans les fesses ».
Il dit que son papa l’avait jeté dans le lac. « Après j’ai tombé dans le lac et les
pin-pon ont amené Victor à l’hôpital ». IPSO ((Institut psychosomatique de Paris) a conseillé à la mère de lui donner du papier pour qu’il fasse des dessins après le retour de chez son père.
Sa mère dépose  une plainte au commissariat. »

Octobre 2010
: vacances de la Toussaint chez le père. L’état de santé de Victor
empire.
Il se réveille 4-5 fois dans la nuit en criant : « no pas ça », « faut pas faire ça » en français (il parle également le russe ). Il vomit chaque nuit pendant une semaine ;
le médecin traitant l’a hospitalisé avec présence de sa mère pour 3 jours à l’Hôpital d’Orsay.
Après les examens, les pédiatres découvrent un RGO (reflux gastro-oesophagien) sans malformation. La seule cause possible selon eux est « le stress que cet enfant a subi ».

Novembre 2010
:La maman rapporte : « Sa maîtresse et la directrice d’école
m’ont  dit que « Victor a de gros soucis ».
Elles lui disent de « prendre en urgence un rendez-vous chez la psychologue scolaire ».La mère répond qu’effectivement elle se 
rend compte qu’il se passe quelque chose de grave, et qu’elle a déposé  deux plaintes en soupçon de maltraitance. La psychologue scolaire a donné le papier et des feutres à Victor …Quand il a entendu le mot « papa », il a uriné dans sa culotte ; il a dessiné encore un sexe d’homme en disant « gros kiki de papa ». La psychologue rapporte que comme le petit lit de Victor avait été amené chez ses grands-parents papi et mamie, il devait désormais dormir avec papa, sans pyjama et sans culotte sur le canapé et la nuit il dit que son papa lui «fait mal dans les fesses avec le sapin ».
 
La psychologue ajoute  que Victor se comporte comme s’ « il avait subi une
agression sexuelle pendant une longue période de sa vie
. Elle
dit qu’elle allait faire un signalement de 3ème dégré, c’est à dire directement vers le Procureur de la République. ». Elle a par ailleurs revu Victor encore deux fois à l’école.
La maîtresse, quant à elle, a noté dans son signalement que le père de Victor l’appelait très souvent avec une seule question : « Est-ce que Victor vous a dit quelque chose ? ».
Etrange !

25 Novembre 2010
: un signalement est fait par le médecin traitant de l’enfant.

>>> Les trois signalements ne donneront lieu à aucune suite, aucune réponse
en dépit des relances de l’avocate.. Aucune audition pénale de l’enfant avec
vidéo ne sera demandée .

>>> La mère porte plainte.
Début décembre : la mère est convoquée par la police de P… : « les deux
brigadiers qui reçoivent la mère disent n’ avoir connaissance d’aucun signalement du médecin, que la mère est une menteuse, les enseignants et la psychologue, des incapables. Ils ont refusé de noter les faits importants de la déclaration de la mère et lui ont avoué que le père est tenu au courant et suit l’affaire de près avec eux. »
30 décembre 2010 : le père de Victor demande le transfert de résidence de l’enfant. Sa mère demande elle la suspension ses droits de visite et d’hébergement suite à ces signalements.

11 janvier 2011 :
le JAF (Mr C…, le juge remplaçant de l’affaire ce jour-là)
suspend les droits de visite du père hors d’un lieu neutre pour que la mère y amène
Victor pendant huit mois et il ordonne une expertise medico-psychologique

Le 16 février 2011
: le père de Victor écrit au juge pour annuler l’expertise
sous le prétexte que les signalements ont été classés sans suite et il redemande
le transfert de résidence. Pourtant, il n’y a eu aucune réponse de la part du procureur suite à ces signalements.

Le 22 mars 2011
: Cependant, depuis que Victor ne va plus chez son père, il n’a plus de cauchemars nocturnes depuis avril 2011, sa maîtresse d’école et le psychologue scolaire confirment qu’il va mieux (cf compte rendu de l’équipe éducative en 5 pages
datée de mi-mars 2011).
L’équipe éducative (parents et personnels de l’Education Nationale) se réunit et note à l’unanimité les progrès de Victor dans tous les domaines (communication, participation, adhésion). Il est vrai qu’il ne va plus chez son père.

Le 30 mars 2011
: Le juge de la mise en état ordonne le droit de visites et d’hébergement élargi du vendredi après les classes au lundi matin . Elle déclare que l’expertise demandée par l’autre juge est caduque car les signalements sont considérés comme sans suite mais elle ordonne une nouvelle expertise qui va
être confiée à une autre association; ( ?)
Cependant Victor reste encore craintif. Il a encore des problèmes de contrôle et de constipation. Il a  des problèmes pour  aller à la selle.
Le père de Victor est venu à plusieurs reprises avec la police insistant pour qu’elle défonce la porte pour prendre l’enfant par force, mais la police a refusé (selon le témoignage des voisins).

Mai 2011:
l’enfant  continue de voir le psychologue une fois par semaine. Il a fait de grands progrès par rapport de l’année précédente sur le plan santé et développement général. Sa mère constate qu’à la maison est très communicatif et éveillé, il s’est  fait deux copains à l’école et d’autres près de chez lui. A la maison il s’exprime tant en russe qu’en français.
Il continue cependant de façon obsessionnelle à raconter tout ce qui c’est mal passé chez son père, des choses horribles ;

Juillet 2011:
la JAF ordonne une  enquête sociale pour non-présentation de l’enfant. Un rapport très orienté et partial sera remis à la JAF par l’enquêtrice sociale début janvier 2012.L’avocat de la mère porte plainte parce que les  signalements des différents professionnels ont été écartés par l’enquêtrice sociale.

Septembre 2011:
Le JE ordonne une IOE (Investigation d’orientation éducative) par une grosse association. Le rapport sera envoyé au juge mais non communiqué à la mère qui ne pourra que le lire chez son avocat. L’association s’interroge sur le fait qu’aucune enquête pénale n’ait été faite et conclut qu’il n’y pas lieu de confirmer ou d’infirmer les accusations de viol. Elle préconise, comme toujours dans ce cas, un placement dans « l’intérêt supérieur de l’enfant ».
Parallèlement, une visite bien tardive faite par la cellule des victimes de violences de l’hôpital Trousseau aboutit à la même demande : un enquête pénale normale avec audition filmée de l’enfant. Son rapport est également envoyé à la juge.
>>> A noter que ces deux rapports, interdits de transmission aux parents, vont être remis par son avocat au père qui va les remettre au nouvel expert mandaté . Celui-ci en sera très étonné d’autant que c’est  en préalable aux auditions du père et de la mère.
Aurait-on voulu outrepasser la loi pour orienter ces rapports ?

Octobre 2011 :
Au cours de l’éveil musical son professeur de musique constate que Victor participe et fait très bien ce qu’on lui demande. Il a commencé de dire
quelques phrases en français à l’oreille de sa maitresse. Il communique avec ses deux copains à l’école.Il y un an il restait tout seul, maintenant il communique avec les enfants. Quand on invite ces copains chez lui, ils jouent bien ensemble.

Novembre 2011 :
Les assistante sociales commencent à venir l’une après l’autre au domicile. Leur attitude est visiblement hostile.

Février
2012 : Dans le cadre de l’enquête sociale, Victor avait vu son père, Les assistantes sociales ont noté que «l’enfant a été crispé »

Mars 2012
: l’équipe éducative s’est « enrichie » des travailleurs sociaux et du responsable de l’IOE désigné par le JAF. Le constat des professionnels est alarmant. Victor aurait régressé dans tous les domaines et serait en grande souffrance. On
parle de décisions judiciaires imminentes. La directrice met la mère en garde contre les ennuis qui l’attendent et laisse entendre qu’on exerce des pressions sur elle-même. Elle conseille à la mère de Victor de le laisser aller chez son père .
>La mère de Victor produit des attestations précises de personnes qui côtoient
l’enfant hors de l’école et qui attestent d’un comportement radicalement différent de celui de l’école, en particulier avec ses amis.
>La future réunion de l’équipe éducative du 8 juin confirmera que depuis avril Victor allait mieux et communiquait en classe. Depuis qu’il ne va plus chez son père.

Mai 2012 :
Le 3 mai - audience JAF.>>> INVERSION TOTALE DE L’APPROCHE JUDICIAIRE

Le 10 mai 2012
Le JAF décide le transfert de la résidence chez le père et les visites médiatisées pour la mère une fois tous les deux semaines.

Le 25 mai 2012
–Audience chez le juge des enfants. La mère est de nouveau
accusée de non-présentation, mais le juge, qui accorde la garde au père, a des
doutes sur la façon dont il s’occupe de l’enfant si bien qu’il commence par le placer pour six mois dans un foyer ;
>>> Victor a été pris directement dans la salle du jugement et placé dans l’internat (maison d’enfant, PP pour 6 mois) Le juge accord les visites médiatisées une fois par semaine au père et à la mère. Le père a proclamé sa satisfaction. Quand la maman a dit qu’il n’avait pas son doudou pour dormir, le père a dit : « « y aura qu’à lui donner un lego » (dixit un témoin de la scène)

30 mai 2012
: lors d’une visite médiatisée à la Maison Départementale de Solidarité
(MDS) , la mère de Victor a constaté que son fils s’est affaibli, a maigri, qu’il avait l’air perdu, avec des larmes séchées sur ses yeux. Selon les assistantes sociales, il ne
parle plus depuis cinq jours.
Depuis que Victor a été pris directement au tribunal à la demande du juge des
enfants, il n’a pas prononcé un seul mot ou son quand sa mère lui téléphone.
Aux visites, elle a tenté de lui parler en français comme le lui ont demandé les
assistantes sociales, mais son fils a gardé le silence jusqu’au moment de la séparation. Il a alors pris le sac en pleurant : »Maman, je veux rentrer à la maison, je veux être avec
maman... « .

Jeudi 31 mai
: la mère est priée de venir à 14 heures pour le transfert de Victor
à la Maison d’enfants Les R…. Quatre personnes l’ont accueilli là-bas et lui ont donné le contrat à signer qui précise que le but de projet est d’effacer le conflit. Les viols
du père et sa violence ne l’empêcheraient donc pas d’être bon parent…
On a recommandé à la mère de ne pas prendre l’enfant dans les bras, de ne le tenir
par la main, de ne pas lui parler sa langue maternelle sous peine de la priver des
visites avec son enfant.
Pendant les semaines qui vont suivre : silence total, Victor ne sait plus parler, n’ouvre pas la bouche.
Maintenant, les personnels de la maison d’enfance et l’assistante sociale disent à la
mère qu’ils ne s’inquiètent pas pour lui car il se fait comprendre pas les gestes.
Mais ils ne sont pas au courant du traitement du mutisme sélectif car ce sont pas
des spécialistes.

Le
14 juin 2012 : Les responsables du foyer annoncent à la mère, au téléphone que Victor ne veut plus manger. Ils le sollicitent mais il a arrêté de s’exprimer avec les gestes et ne fait que des signes avec sa tête
pour dire « oui » et « non ». Il a peur de se lever la nuit et commence de faire pipi au lit.
L’ interdiction de parler la langue maternelle n’entraîne pas la coupure
d’attachement affective avec la mère , mais la régression sur le plan de
développement global de son fils. Ce quI est contraire aux déclarations notées
dans le contrat de prise en charge lors de placement provisoire.

Le 20 juin 2012
Victor tombe malade : il a 39°5 de température : on le met sous dose massive d’antibiotiques pendant dix jours. On programme des scanners du cerveau car tous
ces symptômes semblent inexplicables aux responsables.
SOS POUR VICTOR
QUELQUES REMARQUES :
1 - Pour en arriver au placement de l’enfant en vue d’un transfert de garde, on a éliminé les signalements compromettants, on n’a pas pris
en compte les conclusions du psychiatre mandaté qui donne des
informations préoccupantes. On n’a procédé à aucune audition de l’enfant ni enregistrement vidéo, à aucune enquête pénale.
2- On s’en est remis à lune association hautement spécialisée dans
les placements,
Le rapport de l’éducatrice mandatée pour une enquête est
d'une partialité ahurissante. Dès la première ligne, on comprend que tout est
beau chez monsieur, tout est noir chez madame. Monsieur a pleuré : c'est la
preuve de son joli cœur. On ne peut qu’apprécier la seule violence mentionnée (verbale)mentionnée dans ce rapport de la part de monsieur, à l'égard du chien et la non prise en compte de sa condamnation pour violence sur la personne du conjoint. Encore moins sur l’enfant.
2- Tout dans cette affaire est accompagné de dysfonctionnements évidents :
Aucune enquête pénale véritable avec audition filmée de l’enfant.
Mise à l’écart des signalements de professionnels auxquels on s’est bien gardé de répondre en dépit des demandes de l’avocat..
Une expertise a été annulée sans raison, à la demande du père. Une
autre est mandatée avec un expert , lequel s’étonne de se voir remis par
l’avocat du père des pièces qui devraient être tenues secrètes. (Rapport
IOE et rapport de l’hôpital Trousseau)
Le constat que les rapports de l’équipe éducative sont très
contradictoires entre elles et avec les attestations de personnes qui côtoient Victor à l’extérieur. Des pressions occultes auraient-elles été exercées sur l’école?
L’ETE 2012
Victor est envoyé en colonie de vacances. Sa maman ne le voit que très rarement. Il parle pour dire son espérance de rentrer bientôt à la maison.
LE DERNIER JUGEMENT – LE JUGEMENT DERNIER : en route pour l’enfer
Suite aux pressions exercées sur la justice, décision est prise de procéder à l’instruction ordonnée depuis un an  et portant sur les maltraitances subies par l’enfant il y a deux ans.
Mais avant que l’instruction ne soit vraiment engagée, la JE convoque Victor et sa mère pour décider de la suite… Victor, suivant les conseils des associations, va prendre une avocate comme le prévoient les législations tant françaises qu’européennes. Celle-ci le rencontre l’enfant et son audition de droit par la juge va être demandée. Il sait ce qu’il va dire : « je veux retourner avec ma maman ».
Mais le jour J de cette fin de novembre 2012, l’avocate pressentie ne se dérangera pas. Elle se fait remplacer par une jeune avocate qui, à peine arrivée, repart à la demande de la juge qui obtempère aux injonctions de l’avocat du père. Victor ne va pas  être entendu. L’assistante sociale qui suit l’affaire avec une ténacité diabolique dicte à la jeune juge ce qu’elle doit décider. La juge ordonne  l’élargissement du droit de visite du père mais pas celui de la mère. On rappelle à la maman qu’il lui est interdit de parler russe à Vincent. Comme les grands-parents maternels ne parlent pas le français, madame l’assistante sociale déclare qu’ils seront dispensés de tout droit de visite. Victor est désespéré. Il se réfugie sous le bureau de la juge. Il est quatorze heures : le foyer n’a prévu aucun repas pour lui. Alors sa maman lui donne un sandwich. Elle l’assure qu’elle a fait tout ce qu’elle pouvait pour le défendre et le protéger.
L’avocate de la mère fera remarquer que l’éducatrice du lieu neutre où se font les visites a écrit dans son rapport que « Monsieur profite des visites pour dénigrer la maman. » L’éducatrice interrogée par la juge dira : « je n’ai pas voulu dire ça, je me suis mal exprimée ».
Quant à l’éducatrice qui tisse toute cette affaire, elle a déclaré à la mère qu’elle allait éloigner l’enfant pour les visites médiatisées qui la concernent et les réduire à une heure hors des week-ends (ce qui peut est incompatible avec le travail d’ingénieur de la maman). Et elle a précisé : « les parents ont droit de solliciter le juge MAIS C'EST MOI QUI DÉCIDE TOUT ». C’est bien là le problème des enfants placés abusivement.
L’instruction va donc peut-être avoir lieu. Une video de l'enfant vrelatant le viol subi a été anaysée  par des spécialistes qui confirment la maltraitance subie.. Que dira ce petit bonhomme au bout de deux ans ? Et peut-être sans avocat …
En attendant,faisant fi de l'ordonnance de la JE qui imposait des visites parentales en lieu neutre, l'éducatricde conduit clandestinement l'enfant chez son père pendant des demi journées.
Victor est un petit garçon cassé par l’institution.
Ce n’est que la petite histoire de la descente en Enfer d’un petit garçon qui a une maman douce attentionnée et qui était confiante dans la justice du pays qui l’a accueillie pour utiliser ses compétences d’ingénieur nucléaire.

 


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